jeudi 22 mars 2007

Thème économie : N. SARKOZY

Allez, je me lance !

Je rappelle le principe : chaque participant expose les propositions de son candidat sur un thème donné. Il ne s'agit pas d'être super exhaustif mais de relever les points qui semblent les plus importants, qui dénotent une "rupture" ou reflètent un clivage marqué par rapport aux autres concurrents. Nous sommes 5 pour le moment : Juien (?), Sboydad (M-G Buffet), Yann8 (Bayrou), Sgoune (?) et moi (Sarko). Il faut quelqu'un pour Ségo.

Aujourd'hui, le thème choisi est "économie" = emploi, la lutte contre le chômage, le temps de travail, la vie des entreprises, la fiscalité, le développement économique, le syndicalisme, les privatisations, consommation, pouvoir d'achat...

Droit du travail

  • Créer un contrat de travail unique à durée indéterminée

Temps de travail

  • Permettre à ceux qui veulent travailler plus pour gagner davantage de le faire.
  • Permettre aux maires d’autoriser l’ouverture des commerces le dimanche, sous réserve du volontariat et de la juste rémunération des salariés concernés.

Chômage

  • Atteindre le plein emploi par une politique d’encouragement et d’incitation au travail
  • Se fixer des objectifs en termes de hausse du taux d’emploi (jeunes, seniors, femmes, travailleurs non qualifiés…) et pas seulement de baisse du taux de chômage.
  • Avec les partenaires sociaux, créer l’assurance « salaire et retour à l’emploi » : allocations chômage plus élevées, plus protectrices, plus incitatives au retour à l’emploi, dont la durée est adaptée à la situation de chacun devant l’emploi.
  • Création d’un véritable service public de l’emploi par fusion de l’ANPE et de l’UNEDIC.
  • Réforme de la formation professionnelle pour permettre à chacun de changer de secteur d’activité, de métier ou de qualification en cas de perte de son emploi.
  • Interdiction de refuser deux offres d'emplois successives (correspondant à vos formations)

Salaires et revenus

  • Permettre l’augmentation durable de tous les salaires en rompant avec la politique de partage du travail et en mettant en oeuvre une politique de compétitivité des entreprises.
  • Coupler l’attribution de stocks option aux dirigeants d’entreprise à l’ouverture de plans d’actionnariat au bénéfice des salariés.
  • Développer un actionnariat français et populaire pour que les Français soient propriétaires eux aussi d’actions de firmes multinationales.
  • Exonérer les heures supplémentaires de charges sociales et fiscales, pour créer un choc en faveur des revenus du travail.

Syndicalisme

  • Réformer les règles de la représentativité syndicale sur le principe de l'élection.
  • Rendre obligatoire un vote à bulletin secret sur la poursuite de la grève, dès lors que le mouvement social excède plus de huit jours, dans les entreprises et les universités.
  • Si la majorité est favorable à la reprise du travail, la minorité qui n'est pas de cet avis pourra continuer à faire grève. Dès lors il n'y aura plus de piquets de grève.

Les jeunes

  • Encourager le travail étudiant par la défiscalisation et par le maintien et même l’augmentation des bourses perçues par les étudiants qui travaillent.

Les seniors

  • Supprimer la dispense de recherche d’emploi et créer les conditions juridiques, économiques et sociales pour permettre aux seniors de conserver une activité.

Consommation – pouvoir d'achat

  • Supprimer la condition de blocage de la participation et mobiliser ainsi 25 Milliards d’euros au soutien du pouvoir d’achat (?)
  • "class action" à la française" (NS semble avoir reculé sur cette question)

Qualification et innovation

  • Créer le compte épargne formation individuel, crédité au départ d’un certain nombre d’années, attribué à chacun et donc transférable d’entreprise en entreprise.

PME

  • Accorder la caution de l’Etat à tous ceux qui ont un projet professionnel cohérent.
  • Créer un impôt sur les sociétés à taux réduit au profit des entreprises de moins de 50 salariés qui mettraient en place un régime de participation.
  • Réserver une partie des marchés publics et des crédits publics de recherche aux PME.
  • Permettre la déduction du revenu imposable de tout investissement en fonds propres.
  • Généraliser les guichets uniques pour les entreprises.

Concurrence

  • Poursuivre la réduction des marges arrière et déconcentrer la grande distribution.

Délocalisation

  • Pas de proposition

Dette de l'Etat

  • Ramener la dette publique à 60% du PIB d’ici 2012.
  • Inscrire dans la Constitution une règle d’or en matière budgétaire, consistant à n’autoriser le déficit budgétaire que pour financer des dépenses d’investissement.

Finances Publiques

  • Dans un souci de maîtrise des finances publiques, engager une révision générale des politiques publiques permettant de faire le point sur l’efficacité réelle de chaque politique publique et de décider en conséquence de la renforcer, de la maintenir ou de la supprimer.

Impôts des particuliers

  • Abaisser à 50 % le bouclier fiscal en intégrant la CSG et la CRDS.
  • Introduire dans la Constitution un taux maximum de prélèvements obligatoires.
  • Permettre à chacun de transmettre à ses enfants en franchise de droits.
  • Explorer la piste de l’exonération totale ou partielle de la résidence principale.
  • Déduire de l'ISF jusqu'à 50.000 euros lorsqu'ils sont investis dans des PME.
  • Spécialiser les impôts locaux en attribuant un impôt local par collectivité territoriale.

Impôts des entreprises

  • A l’image de l’Allemagne, réduire les impôts qui pèsent sur les entreprises : notamment faire converger le taux de l’impôt sur les sociétés sur celui de la moyenne des pays de l’Union européenne à 15, supprimer l’imposition forfaitaire annuelle, harmoniser l’assiette de l’IS au niveau européen, et réformer la taxe professionnelle.
  • Limiter les allègements de charges lorsque les entreprises qui en bénéficient ont des profits excessifs par rapport aux augmentations de salaires consenties aux salariés.

Aides publiques

  • Réserver les régimes de « retraite chapeau » et « golden parachute » aux dirigeants d’entreprise qui prennent des risques.
  • Créer un choc de confiance à l’égard du monde de l’entreprise et des investisseurs par la simplification de l’administration, l’allègement des procédures, le choix de la sécurité juridique, une gestion publique efficace et responsable.

Administration

  • Fusion de la Direction générale des impôts et de la comptabilité publique.
  • Ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.


3 commentaires:

  1. Ouf... C'est long ! Je sais pas trop comment on va pouvoir présenter tous les candidats...

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  2. Quelques commentaires à "chaud" : beaucoup de mesures en faveur de la baisse de quelques impôts : impôts sur les sociétés, impôts sur la fortune, impôts sur les successions, bouclier fiscal... sans polémiquer, ces réductions concernent un noyau de personnes très restreint à savoir les plus riches.

    Quelques mesures démago :
    - Dans un souci de maîtrise des finances publiques, engager une révision générale des politiques publiques permettant de faire le point sur l’efficacité réelle de chaque politique publique et de décider en conséquence de la renforcer, de la maintenir ou de la supprimer.
    - Réserver les régimes de « retraite chapeau » et « golden parachute » aux dirigeants d’entreprise qui prennent des risques.

    Quelques mesures qui me semblent intéressante :
    - organiser la formation tout au long de sa carrière
    - harmonisation européenne de l'impôt sur les sociétés
    - Réforme de l'ANPE/UNEDIC
    - mesures en faveur des créateurs d'entreprises et petites entreprises.

    Quelques mesures qui me semblent vraiment de droite (comment lui reprocher) :
    - travailler plus pour gagner plus
    - limitation du droit de grève
    - interdiction de refuser deux offres d'emploi successives

    Quelques mesures surprenantes :
    - Supprimer la dispense de recherche d’emploi et créer les conditions juridiques, économiques et sociales pour permettre aux seniors de conserver une activité (comment ?)
    - Inscrire dans la Constitution une règle d’or en matière budgétaire, consistant à n’autoriser le déficit budgétaire que pour financer des dépenses d’investissement... Sur le fond je suis d'accord mais techniquement, est-ce faisable ? De plus, ça ouvre la voie à toutes les manipulations. Je préfèrerais des mesures concrètes en matière de réduction des dépenses publiques.

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  3. Je prends Ségo et je prépare ma réponse ;-)

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